Logement social : un parc plus adapté à la perte d’autonomie et au handicap

image_pdfimage_print

Le Gouvernement a signé une convention qui vise à favoriser l’adaptation des logements et du cadre de vie du parc social à la perte d’autonomie liée au vieillissement ou au handicap.

Que la question d’autonomie soit liée à l’âge ou au handicap, le parc social doit permettre l’accueil et le maintien à domicile de chacun, dans des conditions de confort et de sécurité appropriées“, a déclaré Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable.
 
Annoncée à l’occasion du Congrès HLM réuni à Nantes en septembre 2016, la convention pour l’adaptation du parc immobilier social, signée le 14 février par Emmanuelle Cosse, Ségolène Neuville, Pascale Boistard et l’Union sociale pour l’habitat (USH), est désormais une réalité.
 
D’une durée de trois ans, cette convention engage les bailleurs sociaux à mieux prendre en compte la perte d’autonomie liée à l’âge ou au handicap. Cet engagement vis-à-vis de l’État se traduit en trois axes :

  • développer une offre de logements adaptés ;
  • améliorer l’articulation avec les politiques locales ;
  • encourager l’innovation et développer les bonnes pratiques. 

Parmi les engagements prévus dans la convention :

  • La réalisation d’une enquête pour recenser les logements adaptés au vieillissement et au handicap ; 
  • Le suivi des travaux effectués pour favoriser une meilleure adéquation entre l’offre et la demande au profit de personnes en situation de perte d’autonomie ; 
  • L’expérimentation de démarches partenariales à l’échelle locale pour favoriser une approche globale et la coordination de l’ensemble des acteurs locaux : urbanisme, équipements publics, habitat, services… 
  • L’organisation d’une 3e édition du concours “HLM, partenaires des Agés” et la mise en place d’un concours similaire sur le thème du handicap dès 2017 ; 

Un comité de pilotage suivra la mise en œuvre des différents engagements prévus dans la convention.
 
Favoriser l’adaptation des logements et du cadre de vie à la perte d’autonomie et au handicap, c’est permettre aux personnes intéressées par ces adaptations  de rester des citoyennes et citoyens à part entière. C’est leur garantir, et c’est le moins que nous puissions faire, une liberté de choix le plus longtemps possible“, a souligné Pascale Boistard.

Gouvernement.fr

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Aller au contenu principal